La précarité menstruelle, un FAIT!

 Les menstruations sont considérées comme un sujet tabou dans de nombreuses sociétés à travers le monde, bien qu’elles soient un élément naturel important de la biologie féminine. Cette représentation négative et tabou des règles peut engendrer auprès des jeunes filles et des femmes un sentiment de gêne, de honte ou encore de peur chez certaines femmes et certaines filles. Pourtant, une bonne gestion de l’hygiène menstruelle est un gage de meilleure santé pour celles-ci.


La précarité menstruelle est caractérisée par la difficulté ou le manque d’accès des personnes réglées aux protections hygiéniques. Elle a pour origine le manque d’information ou le manque de système de prise en charge adapté comme par exemple le coût élevé des protections hygiéniques.




cf: www.xaleeyi.org, unicef

Au Sénégal, les serviettes hygiéniques jetables ou à usage unique sont le type de protection le plus utilisé pendant les menstrues. Cependant, des méthodes alternatives sont mises en place afin de palier a cette précarité menstruelle.

En effet, sur le continent africain, les méthodes traditionnelles de gestion menstruelle sont généralement basées sur le tissu (par exemple sur des chiffons). Elles estiment que c’est un moyen « sûr et hygiénique ». Le lavage des protections hygiéniques réutilisables s’effectue généralement au savon et avec du sel. Cependant ces méthodes rendent parfois inconfortables les protections réutilisables. Le tissu peut devenir irritant, démanger ou même mener à des infections qui peuvent parfois être mortelles. 


Selon l’Unicef[1], 56% des sénégalaises indiquent qu’elles ont déjà manqué l’école pendant la période de menstruation. Elles peuvent manquer l’école en raison de la douleur ressentie lors des règles mais certaines indiquent se sentir mal à l’aise et obligées de rester chez elles.

Pendant cette période, certaines filles ont du mal à se concentrer. Et, lorsqu’elles sont sollicitées par l’enseignant.e, près d'un tiers de ces filles disent se sentir mal à l’aise.

Les deux autres tiers décrivent ressentir des émotions positives et ce en partie grâce à l’utilisation des produits distribués.

Enfin, le manque d’infrastructures au sein des écoles est un facteur important de cette inégalité en raison de leur inadaptation  en période de menstrues par exemple : absence de toilettes séparées, absence d’eau courante, absence de poubelles, ect...

cf: www.xaleeyi.org, unicef

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Parce que nous sommes toutes dans le même bateau : naviguons ensemble !



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